VAMPIRE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1738 « être imaginaire qui sortirait du tombeau, la nuit, pour sucer le sang des vivants » (D'
Argens,
Lettres juives, t. 4, p. 150);
b) 1756 au fig. « personne qui s'enrichit aux dépens des autres en les ruinant sans vergogne » (
Mirabeau,
L'Ami des hommes, t. 1, p. 227);
c) 1835 « criminel ou aliéné qui commet des assassinats ou des violations de sépulture » (
Gautier,
Préf. de Mllede Maupin, éd. G. Matoré, p. 20);
2. 1763 zool. (
Buffon,
Hist. nat., t. 10, p. 57). Empr., au sens 1, à l'all.
Vampir, att. dep. 1732 (
Kluge20), lui-même empr. au serbo-cr.
vāmpι
̄r.
FEW t. 20, p. 51b.