TYMPAN, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1170 « tambour de basque » (
Livre des rois, éd. E. R. Curtius, 1. I, IX, 6);
2. 1506 archit.
timpan (Fabr. de Tréguier, A. Côtes-du-Nord ds
Gdf. Compl.);
3. 1523 impr. (doc. ds
Mém. Soc. hist. de Paris, p. 135);
4. 1547 « panneau de menuiserie » (J.
Martin,
Architec. Vitruve, 62 v
ods
Cah. Lexicol. t. 19 1971, p. 107);
5. 1567 « roue hydraulique élévatoire » (
Id.,
ibid., p. 141 v
o);
6. 1676 « pignon enté sur un arbre » (
Félibien, p. 765).
B. 1. 1552
tympane « membrane qui sépare l'oreille moyenne du conduit auditif externe » (
Rabelais,
Quart Livre, éd. R. Marichal, chap. XXX, 1. 13, p. 142);
2. 1814 « cavité de l'oreille moyenne » (
Nysten);
3. a) 1830
avoir le tympan déchiré (par un cri) (
Balzac,
Œuvres div., t. 1, p. 299);
b) 1835
bruit à briser le tympan (
Ac.);
c) 1859
casser le tympan à qqn (
Mérimée,
Lettres Panizzi, t. 1, p. 29). Empr. au lat.
tympanum « tambourin, tambour », « machine élévatoire, grue » et aussi chez Vitruve au sens architectural; du gr. τ
υ
́
μ
π
α
ν
ο
ν « tambour ».