TURBE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1050 « foule, multitude de gens » (
St. Alexis, éd. Chr. Storey, 513: Par mi les rues an venent si granz
turbes); en a. et m. fr. mentionné comme terme ,,vieilli`` par
DG;
2. 1478-80 hist. du dr.
tesmoingz en turbe « habitants d'un lieu qui servent de témoins sur quelques usages dont on est en doute » (
Guillaume Coquillart,
Le Plaidoyé, 719 ds
Œuvres, éd. M. J. Freeman, p. 47); 1549
enqueste par tourbe (
Est.). Empr. au lat. class.
turba « trouble d'une foule en désordre; cohue, multitude » prob. empr. au grec τ
υ
́
ρ
β
η « confusion, tumulte » (v.
Ern.-
Meillet et
Chantraine).