TUF, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1280
tufe « roche poreuse légère » (doc. ds
Doc. en fr. des Arch. ang. de Naples, éd. A. de Boüard, t. 2, p. 75 d'apr. R.
Arveiller ds Mél. J. Horrent, p. 13); 1415 (doc. ds
Livre des Comptes de Th. du Marest, éd. P. Le Cacheux, p. 73);
2. 1544 désigne la couche constituée par cette roche (J.
Martin,
Trad. de l'Arcadie de Sannazar, f
o132 v
ods
Gdf. Compl.:
Tuf est ce list de terre ferme sus lequel les massons ont coustume d'asseoir le fondement des edifices); 1691 au fig. (
La Bruyère, Caractères ds
Œuvres, éd. G. Servois, t. 1, p. 331, De la Cour, 83: ils [certains courtisans] n'ont pas [...] deux pouces de profondeur; si vous les enfoncez, vous rencontrez le
tuf). Empr. à l'ital.
tufo, att. aux sens 1 et 2 dep. le
xives. (P.
de Crescenzi ds
Tomm.-
Bell.), prob. originaire de la Campanie (v.
DEI et
Rohlfs71), du lat.
tofus « pierre poreuse et friable ». Voir
FEW t. 13, 2, pp. 1b-2.