TRÉSORERIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. Fin
xiiies. [ms.]
tresorierie « administration qui garde le trésor » (
Laurent,
Somme, ms. Chartres, fol. 66 r
ods
Gdf. Compl.);
2. a) fin
xives. « chambre du trésor » [ici, du pape] (
Jean Cuvelier,
Bertrand Du Guesclin, éd. M. Charrière, 7700: L'a pris [icel avoir] li apostoles en sa
tresorerie);
b) 1690 « lieu où sont conservées les reliques d'une église, d'une abbaye » (
Fur.);
3. a) 1611 « bureau, siège du trésorier » (
Cotgr.);
b) 1690 « demeure du trésorier d'église » (
Fur.);
4. a) 1611 « charge de trésorier » (
Cotgr.);
b) 1680 «
id. (d'une église) » (
Rich.);
5. a) 1791
Trésorerie nationale (décret 14 avr. d'apr.
Brunot t. 9, 2, p. 1092);
b) 1845 « mouvement de fonds appartenant à l'État »
opérations de trésorerie (
Besch.);
6. 1935 « ressources par lesquelles on pourvoit aux dépenses d'une entreprise »
aisance, embarras de trésorerie (
Ac.).
B. 1798 « Ministère des finances britannique » (
Ac.). Dér. de
trésorier*; suff.
-ie*;
cf. le dér. de
trésor*:
tresorie « chambre du trésor » (
ca 1200,
Aiol ds T.-L.). B d'apr. l'angl.
treasury relevé en ce sens une 1
refois
ca 1383, puis à partir de 1642,
NED.