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TRUIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1155 « sorte de catapulte » (Wace, Brut, 3035 ds T.-L.); 2. ca 1180 « femelle du porc » (Marie de France, Fables, 21, 3, ibid.); 3. a) 1558 désigne un poisson (Guill. Morelius, Verb. latin. Comment. ds Gdf. Compl.); b) 1611 truye de mer (Cotgr.). Du b. lat. troja (viiies. Gl. de Cassel, éd. P. Marchot, 80: troia: suu), d'orig. obsc. Il était tentant de rapprocher le mot de porcus Trojanus relevé une seule fois chez Martial, Saturn., III, 13, 13, formé d'apr. equus trojanus, pour désigner un porc farci, bourré de petit gibier (porcum Trojanum mensis inferant, quem illi ideo sic vocabant quasi aliis inclusis animalibus gravidum ut ille Trojanus equus gravidus armatis fuit); de porcus Trojanus, aurait été tiré [porcus de] Troja; cependant, il s'agit plus vraisemblablement d'un mot de création plaisante que de l'appellation habituelle d'un mets, Ern.-Meillet; FEW t. 13, 2, p. 314 b. L'examen de l'aire géogr. de truie (dom. gallo-rom.; Italie du Nord; de la Catalogne et Sicile), ainsi que la forme troga, relevée par Du Cange, s.v. troga, suggèrent à G. Breuer, ds Z. fr. Spr. Lit. t. 87, 1977, p. 170, un étymon gaul. *trogja, formé du rad. *trŏgh « tirer » (dont sont issus, notamment en a. et m. irl. des termes signifiant « fertile, productif ») et du suff. gaul. -jā .