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TRUBLION, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1898 nom propre; désigne Philippe, duc d'Orléans [1869-1926], chef de file des royalistes pendant l'affaire Dreyfus (A. France, H. C. Vieux textes traduits par M. Bergeret, in Écho de Paris, 29 nov. ds M.-C. Bancquart, A. France polémiste, Paris, Nizet, 1962, p. 357: Il n'est pas facile de savoir qui sont en réalité les personnages que le poète nomme Prodotès [= Esterhazy] et Trublion [...] Quant à ce Trublion, nous voyons que c'est un descendant des tyrans [...] Ce nom [...] est celui d'une écuelle [texte non repris ds M. Bergeret à Paris]); 1900 les Trublions « partisans des royalistes à la même époque » (Id., Prophéties ds Figaro, 15 août, ibid., p. 358: S'il y a encore une sibylle à Panzoust [déclare M. Bergeret], je lui demanderais [...] ce qu'il doit advenir des Trublions qui pour l'heure infestent le beau pays de France); 2. 1941 cont. non pol. (La Varende, Roi d'Écosse, p. 127). Terme forgé de manière plais. par Anatole France, à l'aide du gr. τ ρ υ ́ β λ ι ο ν « bol, écuelle », trad. du surnom de Gamelle donné au duc Philippe d'Orléans qui, le 3 févr. 1890, avait fait une demande pour tirer au sort et faire son service militaire; comme il appartenait à une famille bannie, il fut incarcéré quelques mois; cet épisode explique son surnom (v. M.-C. Bancquart, op. cit., p. 353, note 144). Le mot a été ultérieurement rapproché de troubler*.