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TROUÉE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Fin xves. trauee « ouverture, trou » (dans un mur par ex.) (Jean Molinet, Devise de Jehan du Gaughier, 21 ds Faictz et ditz, t. 2, p. 756); trauwee (Id., Prenostication de la Comette, 1, 72, ibid., p. 911); 1611 trouee « id. dans une haie » (Cotgr.); a) av. 1750 « (dans une forêt) endroit sans arbres, où les arbres ont été abattus » (St Sim., 29, 82 ds Littré); b) 1887 « endroit d'un champ où les plantes sont fauchées » (Zola, Terre, p. 141: les faucheurs élargissaient encore leurs trouées); 2. a) 1798 « ouverture faite dans une ligne ennemie par une charge, le canon, etc... » (Ac.); 1840 faire sa trouée « faire son chemin, réussir » (Sainte-Beuve, Port-Royal, t. 1, p. 21); 3. 1849 « espace dans les nuages découvrant le bleu du ciel » (Flaub., Tentation, p. 429); 1852 une trouée du ciel (Gautier, Italia, p. 15); 4. 1892 géol. « large passage naturel dans une chaîne de montagnes, entre deux massifs » la trouée de la Forêt-Noire (Zola, Débâcle, p. 11). Part. passé fém. subst. de trouer*.