TROTTIN, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1532
trottins « pieds de mouton » (G.
Du Wes,
Grammaire, éd. F. Génin, p. 910b ds
R. Ling. rom. t. 43, 1979, p. 30);
b) 1596
trotins « pieds (d'une personne) » (
Péchon de Ruby,
Vie généreuse, 36);
2. 1608 « animal qui trotte » (G.
Bouchet, Serees, XV, f
o62 r
ods
Gdf. Compl.);
3. a) 1652 « petit laquais ou petit commis qui fait les courses » (
Mazarinades, 3
eSuite du Parl. com. ds
DG);
b) 1831 « apprentie, jeune ouvrière de la couture, chargée des courses, des livraisons » (
Balzac,
loc. cit.). Dér. de
trotter*; suff.
-in*; le mot est d'abord att. comme nom de pers. en 1198 en Normandie, vers 1285-95 en Champagne, en 1292 à Paris, en 1314 à Meaux,
cf. K.
Michaëlson,
Galopin et trottin ds
Mél. M. Roques, t. 4, p. 184,
FEW t. 17, p. 374a, note 6.