TROP-PLEIN, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1671 fig. « excès, surabondance » (M
mede Sévigné,
Corresp., éd. R. Duchêne, t. 1, p. 315: le
trop-plein de la tendresse que j'ai pour vous), attest. isolée; 1790 (
Mirabeau, 27 août ds
Littré et
Brunot t. 10, p. 63: le
trop-plein [...] des assignats);
2. a) 1740 « quantité de liquide ou de matière qui excède la contenance d'un récipient » (
Du Plessis,
Descr. géogr. et hist. de la Haute-Normandie, t. 2, p. 21: le ruisseau [la Renelle, à Rouen] n'est plus aujourd'hui que le
trop-plein des Fontaines);
b) 1864 « dispositif destiné à évacuer le liquide excédentaire » (
L'Année sc. et industr., 8
eannée, p. 287: l'eau de mer [...] s'échappe par un
trop-plein placé dans un coin du réservoir); 1872 spéc. « puisard creusé auprès d'une citerne » (
Littré); 1956 géogr.
lac de trop-plein (
Baulig, n
o177). Comp. de
trop* et de
plein*.