TROMPETTE, subst.
Étymol. et Hist. A. Subst. fém.
1. a) α) ca 1280 mus. (
Girart d'Amiens,
Escanor, 16001 ds T.-L.);
β) 1598 [éd. 1615]
trompette du jugement (G.
Bouchet,
Serées, l. III, p. 62);
γ) 1848
en trompette ([
Fougeret de Monbron],
La Henriade travestie, p. 72 ds
Quem. DDL t. 38: son grand nez fait
en trompette);
b) α) av. 1453
sans trompette « vivement et discrètement » (
Monstrelet,
Chronique, éd. L. Douët d'Arcq, t. 4, p. 417);
β) 1612
sans trompette et sans tambour*;
γ) 1694
trompettes de la Renommée (
Ac.);
c) 1640 « personne qui divulgue ce qu'elle sait, qui colporte des rumeurs » (
Oudin Curiositez);
2. 1636 mus.
trompette marine (
Mersenne,
Harmonie universelle, Traité des instruments à cordes, p. 217);
3. conchyliol.
a) 1798
trompette (
Ac.);
b) 1845
trompette marine (
Besch.);
4. 1845 bot.
trompette des morts (
ibid.); 1923
trompette de la mort (
Lar. univ.);
5. 1933 automob. (
Lar. 20e).
B. Subst. masc.
1. 1498 « celui qui joue de la trompette » (
Cérémon. de France, 26 ds
Gay) [au fém. dès 1365 (ms. B.N., fr. 25764, n
o162 ds
La Curne)];
2. 1644 « celui qui répand, qui propage un bruit » (
Corneille,
Le Menteur, V, 2 ds
Œuvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 4, p. 223). Dér. de
trompe*; suff.
-ette (v.
-et).