TRINITAIRE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. I. A. 1. 1561 subst. « celui qui croit en la Sainte Trinité » (
Calvin,
Instit. de la relig. chrét., Genève, p. 90 : Le nom de trinité a esté tant odieux a Servet [
cf. Michael Servetus,
De Trinitatis erroribus, 1531] [...] qu'il appelle gens sans Dieu tous ceux auxquels il avoit imposé le nom de
Trinitaires [ne figure pas dans la 1
reéd. 1541]);
2. 1680
id. « nom donné à des hérétiques qui professaient des idées non orthodoxes sur la trinité » (
Rich.);
3. 1831 adj.
dogme trinitaire (
Chateaubr.,
Ét. ou Disc. hist., t. 2, p. 97).
B. 1694 subst. masc. et subst. fém. « religieux, religieuse de l'Ordre de la Sainte-Trinité » (
Ac.).
C. 1839 adj. « que constituent trois éléments » (
Balzac,
Curé vill., p. 214 : Chacun pour soi, chacun chez soi, qu'est-ce que cela me fait? la sagesse
trinitaire du bourgeois).
II. Bot. 1836 (
Ac. Suppl.). Dér. de
trinité*; suff.
-aire*. B, l'Ordre de la Trinité (
Ordo Sanctae Trinitatis) a été fondé en 1198 par Jean de Matha pour le rachat des captifs chrétiens aux Infidèles (
Théol. cath. t. 1, col. 2477,
s.v. Augustin [
règle]).