TRILLE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1753
trille (J.-J.
Rousseau,
Lettre sur la mus. fr. ds
Œuvres, éd. Hachette, t. 10, p. 194 ds
Brunot t. 6, p. 1237, note 7;
trille est souligné et commenté par Rousseau: ,,Je suis contraint de franciser ce mot``); 1768
trill (
Rousseau), forme att. au
xviiies.; 1811 à nouv.
trille (
Jouy,
Hermite, t. 1, p. 301). Empr. à l'ital.
trillo, att. comme terme de mus. dep. 1618 (
Buonarroti il
Giovane ds
Tomm.-
Bell.), d'abord « bruit produit par un corps sonore » (dep. 1
remoit.
xves.,
Burchiello,
ibid.), d'orig. onomat. (
cf. lat.
trittilare « gazouiller »). Voir
DEI et
FEW t. 13, 2, p. 274.