TRIFORIUM, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1831 archit. « galerie du pourtour intérieur d'une église » (A.
de Caumont,
Cours d'antiquités monumentales, IV, p. 253 [Paris] ds
Quem. DDL t. 10);
2. 1903-1904 « ajourage de cette galerie » (
Guadet,
Archit., t. 3, p. 64). Empr. à l'angl.
triforium «
id. » 1703 (N.
Battely,
Somner's Antiq. Canterb., II. I. IV. 16 ds
NED), lui-même empr. au lat. médiév.
triforium,
ca 1185 (
Gervase [of Canterbury],
Tract. de Combust. et Repar. Cant. Eccl., Wks. [Rolls] I. 13,
ibid. [
cf. aussi
Du Cange]) qui est une latinisation de l'a. fr.
trifoire « incrustation, ciselure » et comme adj. « ciselé »,
ca 1150
or fin trifuire (Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 5009) du lat. d'époque impériale
transforare « transpercer »;
cf. aussi l'a. fr.
tresforer «
id. », fin
xiies. (
Sermons St Bernard, 62, 27 ds T.-L.).