TRIEUR, -EUSE, subst.
Étymol. et Hist. 1. Subst. masc.
a) ca 1550 « celui qui trie (ici, des fruits) » (
Entrée de Henry II à Rouen, f
o9 v
ods
Gdf. Compl.: Deschargeurs et
trieurs de fruictz);
b) 1765 « ouvrier qui trie la laine » (
Encyclop. t. 9, p. 185b,
s.v. laine);
2. a) 1616 adj. « (d'un instrument) qui trie »
van trieur (D'
Aubigné,
Les Tragiques, éd. A. Garnier et J. Plattard, livre VII, vers 35);
b) 1872 subst. masc. « appareil qui sert à nettoyer le grain »
trieur mécanique (
Littré);
c) 1904
id. « appareil de meunerie qui permet de trier les grains selon leur calibre »
trieur alvéolé (
Zolla Agric.);
d) 1923
id. trieur magnétique pour minerai (
Bresson,
loc. cit.);
e) 1964
id. « appareil de bureau permettant de trier des documents et de les répartir en un certain nombre de catégories ou selon leurs destinataires » (
Lar. encyclop.);
3. a) ca 1762 subst. fém. « femme qui trie le papier » (d'apr.
FEW, t. 13, 2, p. 305 b);
b) 1765
id. « femme qui trie les chiffons destinés à faire du papier » (
Encyclop. t. 16,
s.v. trier);
c) 1845
id. « machine à éplucher la laine » (
Besch.);
d) 1957
id. « machine de bureau permettant de classer à grande vitesse des cartes perforées » (B.
Quemada,
La Technique des inventaires mécanographiques ds
Lexicol. 1961, p. 58). Dér. de
trier*; suff.
-eur2*,
-euse.