TRIBALLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. xves. « cabaret où l'on buvait sans s'asseoir » (
Quatrain du XVes.,
ap. Beaurepaire,
Antiq. de Norm. ds
Gdf.)−
xviiies. à Rouen,
Beaupaire ds
L'Introduction des Tavernes de Rouen au XVIes. [1867], p. XVI mentionne des
triballes tenues à Rouen en 1742, cité ds
Rec. des Poésies Françoises des XVeet XVIes., éd. Montaiglon et Rothschild, t. 11, p. 74, note 3;
2. 1731 « chair de porc frais, cuite dans la graisse, qui se vend dans les foires » (
Dict. des Arts ds
Trév. 1752);
3. 1757 « outil de fourreur » (
Encyclop. t. 7, p. 255a,
s.v. fourreur). Déverbal de
triballer: 1542 « agiter, ballotter » (
Rabelais,
Pantagruel, XII, éd. V.-L. Saulnier, p. 94) − 1721,
Trév. ,,vieux verbe``; 1757 terme de fourreur (
Encyclop. t. 7, p. 255a); mot expr., de formation incertaine, peut-être altér. de l'a. fr.
tribouler (v.
tribouiller) d'apr.
baller « danser » (v.
baller1).