TRAÎNEUR, -EUSE, subst.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1330 subst. fém.
trahineresse « celle qui traîne un condamné par les rues » (
Guillaume de Digulleville,
Pélerinage vie humaine, 7289 ds T.-L.);
b) 1640
traisneux d'épée (
La Comédie des chansons ds
Anc. théâtre fr., t. 9, p. 174); 1639
traisneur d'espée (
Corneille,
Illusion comique, III, 3); 1805
traîneurs de sabres (
Courier,
Lettres Fr. et Ital., p. 684);
2. 1689, 2 févr. « personne qui reste en arrière, qui est en retard » (M
mede Sévigné,
Corresp., éd. R. Duchêne, t. 3, p. 492);
3. 1694 « braconnier qui chasse au traîneau »; « chien courant qui ne suit pas le gros de la meute »; « soldats qui restent en arrière de la troupe » (
Ac.);
4. 1730 « celui qui conduit un traîneau sur la glace » (
Savary Suppl.);
5. 1834
traîneuse « femme qui fréquente de mauvais lieux » (
Land.); 1873
traîneur de bancs « vagabond, personne qui erre sans but » (A.
Daudet,
Contes lundi, p. 25). Dér. de
traîner*; suff.
-eur2*.