TRAÎNE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. 1174-76
a träine « en traînées irrégulières »,
träine « retard » (
Guernes de Pont-
Sainte-
Maxence,
St Thomas, éd. E. Walberg, 5808, 4551);
2. 1457
trahynes « sorte de charrette, traîneau pour transporter des fardeaux » (Arch. JJ 187, pièce 291,
ap. Duc.,
Trainare ds
Gdf.);
3. 1553
trayne « filet de pêche » (
Belon,
Singularitez, I, 74,
ibid.); 1691 « corde qui traîne derrière un bateau » (
Ozanam, p. 307, 44);
4. 1832 « chemin creux dans le Berry » (
Sand,
loc. cit.);
5. 1843 « bas d'un vêtement qui traîne par terre » (
Le Moniteur de la mode, 10 déc., pp. 50-51 ds
Quem. DDL t. 16);
6. 1876 « broussailles, menus bois qui forment la lisière d'une forêt » (
Lar. 19e);
7. 1881 « traînées » (A.
Daudet,
N. Roumestan, p. 236);
8. 1964 météorol. « secteur postérieur d'un système nuageux à l'arrière d'un front froid » (
Lar. encyclop.).
B. 1. 1718
bateau qui est à la traisne « remorqué par un autre » (
Ac.); 1842
pêche aux traînes (
Ac. Compl.); 1876
pêche à la traîne (
Lar. 19e);
2. 1888
être à la traîne « en retard, en arrière d'un groupe de personnes » (
Cignerol,
Notes Bordachien, p. 124);
3. 1904
à la traîne « en désordre, à l'abandon » (
Nouv. Lar. ill.). Déverbal de
traîner*.