TRAVERSIER, -IÈRE, adj.
Étymol. et Hist. I. A. 1. Adj. 1315
fenêtre traversiere « transversale, en travers » (
Cart. de S. Magloire, Richel. L. 5413, p. 103 ds
Gdf.); 1823
rue traversière (
Boiste);
2. av. 1615
fortune rebourse et traversiere « contraire, hostile »
planette traversiere « néfaste » (
Pasquier,
Recherches de la France, 250, 518);
3. ca 1280
flahutes traversaines (
Adenet Le Roi,
Cleomades, éd. A. Henry, 7255); 1694
flûte traversière (
Ac.); 1672
la Traversière (
Borjon,
Traité de la musette, 11 ds
Wright Mus. 1941).
B. Subst. masc.
1. ca 1240 « traversin de lit » (
Mort Aymeri de Narbonne, 1175 ds T.-L.);
2. 1691 astron. « curseur » et « traversin d'une embarcation » (
Ozanam, p. 256 et 288).
C. Subst. fém. 1771 « cordage fixé au diamant d'une ancre pour la traverser » (
Duhamel du Monceau,
Traité gén. des pêches, l. 41).
II. A. 1607 adj.
nef traversière (
Montlyard,
Mythologie, p. 161 ds
Gdf.).
B. 1611 subst. masc. « bateau, bac » (
Cotgr.). I du lat. pop.
traversarius, var. de
transversarius « transversal », dér. de
transversus (v.
travers qui reste étroitement uni à ces mots et dont certains sont même prob. des dér.). II dér. de
traverser*; suff.
-ier*,
-ière*.