TRAVAILLEUR, -EUSE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. A. Subst. masc. et fém.
1. xiiies.
travailleor « tourmenteur » (
Livre de jostice et de plet, éd. Rapetti, XLIX,1, p. 323);
2. 1552
grand travailleur « celui qui s'attache au travail » (
Est.,
s.v. labor);
3. 1587 « celui qui travaille » (doc. ds
Cartulaire de l'anc. Estaple de Bruges, éd. L. Gilliodts-van Severen, t. 3, p. 307 ds
Gemmingen Arbeit, p. 119; chaudronniers, massons et aultres
travailleurs);
4. 1761 « ouvrier dans une fabrique » (
Voltaire,
Hist. de l'Empire de Russie sous Pierre le Grand, p. 69).
B. Adj.
1. 1629 « qui travaille » (N.
Peiresc,
Lettres, t. 2, p. 145: paisans
travailleurs);
2. 1755 « assidu au travail » (R.-L.
d'Argenson,
Journal et mém., p. 220).
C. Subst. fém.
1. 1773 désigne les abeilles ouvrières (
Helvetius,
De l'Homme, t. 2, p. 89);
2. 1830 « petite table à ouvrage à tiroirs » (
Balzac,
Gloire et malheur [1
reversion de
La Maison du Chat-qui-pelote],
in Scènes de la vie privée, t. 2, p. 95 ds
Quem. DDL t. 16). Dér. de
travailler*; suff.
-eur2*.