TRANSPORTEUR, -EUSE, adj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. Ca 1380 subst. « traducteur » (
Roques t. 2, 12633);
cf. fin
xives. (
Gloss. gall.-lat., Richel. l. 7684 ds
Gdf.), attest. isolées; 1402
id. « celui qui transmet » (Sept.,
Ord., VIII, 534,
ibid.); en m. fr.
1. 1
ertiers
xvies.
id. « celui qui transporte » (
Rec. de farces fr. inédites du XVes., éd. G. Cohen, p. 180, 74);
cf. 1574 (
Jodelle,
L'Eugène, IV, 2 ds
Œuvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 1, p. 66), attest. isolées; à nouv.
xviiies. au sens de « celui qui se livre au transport de marchandises » 1771 (L'abbé
Beaudeau,
Philos. écon., coll. Daire, II, 725);
cf. 1869
la compagnie transporteur (
Extr. d'un jugem. du trib. de comm. de la Seine, 20 déc. ds
Littré);
2. 1902
id. « appareil assurant mécaniquement le transport de matériaux ou de charges sur un trajet déterminé » (H.
Martin,
Production et distribution de l'én., Paris, Béranger, p. 40); 1908 adj.
un outil transporteur (
Ratel,
Prépar. mécan. minerais, p. 134);
3. 1949 subst. biol.
transporteur d'hydrogène (
Garnier-
Del. [15
eéd.], p. 975). Dér. de
transporter*; suff.
-eur2*.