TRANSMISSION, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. [1398 (
Somme MeGautier, f
o30 r
ods
Gdf. Compl., sans cont.)]
1. a) 1515 méd. « passage des humeurs d'un endroit à un autre » (J.
Falcon,
Notables sur le Guidon d'apr.
Sigurs, p. 546);
b) 1684 (F.
Bernier,
Abrégé Philosophie de Gassendi, p. 452: l'uvée tellement nécessaire pour la
transmission des images);
2. a) ca 1590 « action de faire passer un bien d'une personne à une autre » (
Montaigne,
Essais, II, 21, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 678);
b) 1662
transmission du péché (
Pascal,
Pensées sur la religion, p. 86);
c) 1793 « passage, à la descendance, de certains caractères des parents » (F.
Schwan,
Nouveau dictionnaire de la langue françoise et allemande d'apr.
FEW t. 13, p. 210b);
3. a) 1734 opt. « déplacement d'un phénomène » (
Voltaire,
Lettres philosophiques, p. 47);
b) 1869
transmission des signaux télégraphiques (C. M.
Gariel, in P. P.
Dehérain,
Annuaire scientifique, p. 63 ds
Quem. DDL t. 21);
4. 1787 « action de porter à la connaissance » (
Volney,
Voyage en Syrie, t. 3, p. 341);
5. 1807
transmission des maladies (
Pontal,
Instit. Mém. scienc. 2
esem., p. 162 ds
Littré);
6. 1892
transmission de la pensée (
Gurney,
Myers,
Podmore,
Les Hallucinations télépathiques, trad. et abrégé des
Phantasms of the living [1886 d'apr.
NED] par L. Marillier).
B. 1. 1861 « ce qui transmet ou sert à transmettre » (
Dejacques,
Brevet d'invention ds
Fr. mod. t. 43, p. 56);
2. 1933 plur.
service des transmissions « ensemble des moyens destinés à transmettre » (
Lar. 20e). Empr. au lat.
transmissio « trajet, traversée, passage », dér. de
transmissum, supin de
transmittere (v.
transmettre).