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TRAIRE, verbe trans.
Étymol. et Hist. Ca 1050 « tirer » (Alexis, éd. Chr. Storey, 431), usuel au sens gén. − xvies. ds Hug.; spéc. au sens de « traire » ca 1120 (St Brendan, éd. E. G. R. Waters, 420); et au part. passé trait « passé par la filière (d'un métal) » 1379 (Inventaire du mobilier de Charles V, éd. J. Labarte, p. 33, § 88: une seinture d'or, à pierrerie, sur ung orfroiz d'or trait). D'un lat. pop. *tragere, réfection du class. trahere « tirer » (tractus au part. passé), peut-être sous l'infl. de agere « agir » (part. passé actus) en raison de leurs rapports de sens; traire « tirer le lait » a supplanté l'a. fr. moudre « id. » (< lat. mulgere) ca 1170 (Rois, éd. E. R. Curtius, I, XVII, 40, p. 34: mulger) − 3equart xves. (Evangiles des Quenouilles, éd. M. Jeay, 809: moudre ses vaches) encore usité dans le pat. du Nord, v. FEW t. 6, 3, p. 198b mais gêné ailleurs par son homon. avec moudre* (< lat. molere); traire est concurrencé par tirer « traire » dans les parlers du Centre, v. tirer.