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TRAÎTRE, TRAÎTRESSE, subst. et adj.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1100 subst. masc. träitre « celui qui trahit » (Roland, éd. J. Bédier, 201); 1636 en traître « par trahison » (Corneille, Cid, V, 6); 1798 (Ac.: On dit familièrement, Il ne m'en a pas dit le traître mot, pour dire, Il ne m'en a pas dit un mot); b) xiiies. subst. fém. traïtresse « femme qui trahit » (La Fille mal gardée, éd. P. Meyer ds Romania, t. 26, p. 89, vers 68); ca 1175 adj. traitresse « qui trahit, qui est perfide » (Chron. Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 4635); 2. 1552 adj. traitre « qui est plus dangereux qu'il n'y paraît » (Ronsard, Les Bacchanales, éd. P. Laumonier, t. 3, p. 211, vers 522); 3. 1647 subst. fém. traîtresse terme d'injure qui n'implique pas trahison ou perfidie (Scarron, Jodelet, III, 7 ds Livet Molière). Francisation d'apr. trahir* du lat. traditor, -oris; le cas suj., parce que ce terme était fréq. empl. comme appellatif, l'a emporté sur le cas régime tradetur fin xes. (Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 148) − xves. ds La Curne, s.v. traitour; cf. également la forme trahisseur « id. » xives. (Gloss. lat.-fr., ms. Montp. H 110, fo247 vods Gdf., s.v. traisseur) − 1574 (Fr. Perrin, Pourtraict, fo23 ro, ibid.).