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TRAÎNÉE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. Fin xives. [date du ms.] « trace que l'on fait avec des morceaux d'une bête morte pour attirer le loup dans un piège » (Modus et Ratio, éd. G. Tilander, 115, 165, var.); 2. a) 1460-83 traynnee de pouldre a canon (J. de Roye, Chron. scandal., II, 292 ds Gdf. Compl.); 1844 fig. rumeur qui fit l'effet d'une traînée de poudre quand elle prend feu (Balzac, Modeste Mignon, p. 177); b) 1602 « certaines quantités de matières répandues en longueur » (Hulsius); 3. 1452 « une grande quantité » (J. de Bueil, Le Jouvencel, éd. C. Faure et L. Lecestre, II, p. 120); 4. 1701 « longue trace laissée sur le sol, longue trace laissée dans l'espace » (Fur.); 5. 1872 « ligne de fond » (Littré); 6. 1904 « trace lumineuse due à la diffraction des cristaux » (Nouv. Lar. ill.); 7. 1950 aéron. traînée de condensation (Maurain, loc. cit.). B. 1. 1887 « mouvement de ce qui traîne » (Maupass., Mt-Oriol, p. 168); 2. 1949 « force qui s'oppose au mouvement d'un corps dans un fluide » (Nouv. Lar. univ.). C. Av. 1488 « femme dissolue » (Farce du pauvre Jouhan ds Rec. Trepperel, éd. E. Droz, VII, 177, p. 131). Dér. de traîner*; suff. -ée (-é*).