TOURON, subst. masc.
Étymol. et Hist. a) 1595
Torron (B.
Bauderon,
Paraphrase sur la Pharmacopée, 2
eéd., Lyon, 34 d'apr. R.
Arveiller ds
R. Ling. rom. t. 49, p. 130);
b) 1715
touron (
Nouv. Instruction pour les confitures, les liqueurs et les fruits, pp. 197-198 d'apr.
Quem. DDL t. 2). Empr. à l'esp.
turrón « confiserie à base de miel, d'amandes, de noisettes, de pignons grillés, etc. » (dep. 1423, E.
de Villena,
Arte Cisoria d'apr. G.
Colón ds
Mél. Gardette 1966, p. 105), lui-même empr., avec infl. de
turrar « griller », au cat.
torró (dep. déb.
xves.,
Confits d'apr. G.
Colón,
ibid., p. 106), dér. de
torrar « griller », du lat.
torrere «
id. »; la forme
Torron a prob. été introd. en fr. par l'intermédiaire de l'occit. Voir
FEW t. 13, 2, p. 109a, G.
Colón,
loc. cit., pp. 105-114 et R.
Arveiller,
loc. cit.