Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
TOURNIS, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1812 « maladie du bétail » (Mozin-Biber); b) 1840 (Balzac, Œuvres div., t. 3, p. 303: Dans son tournis de mouton, il [M. Sainte-Beuve] entraîne les plus petites choses, les grandes, les moyennes, il les force de tourner avec lui); 2. a) 1909 tournis de delirium (Hamp, Champagne, p. 101); b) 1913 « habitude, manie de bouger, de voyager » (Colette, Entrave, p. 274); c) 1945 donner le tournis à qqn (Sartre, loc. cit.). Dér. de tourner*; suff. -is*; cf. au xiiies. tournic « (d'une personne) pris de vertige » (1reContinuation de Perceval, éd. Roach, III1, 1560, var.), brebis tourniche (1265, Ch. des Comptes de Lille ds Du Cange, s.v. tornutio) et tournis « (en parlant de bœufs) » 1555 (Cotereau, Columelle, II, II ds Gdf.), l'adj. ayant survécu dans certains parlers région. (à propos d'êtres humains, aux sens de « qui a le vertige », « étourdi », « pris de boisson », v. FEW t. 13, 2, p. 57). En a. fr. et jusqu'au xvies. l'adj. torneis, tournis est att. également aux sens de « tourné, fait au tour » et « qui peut être tourné (en partic. dans le syntagme pont tournis « pont-levis »), qui tourne » (v. Gdf., T.-L. et Hug.).