TOURNEBROCHE, subst. masc.
Étymol. et Hist. a) 1461
tourne brocque « personne qui tourne la broche » (
Menus propos, 430 ds
Rec. gén. des sotties, éd. E. Picot, t. 1, p. 102);
b) 1663 « ustensile de cuisine » (
Invent. de Guillaume Deschamps, bourgeois de Lyon ds
Havard);
c) 1678 « chien enfermé dans une roue pour tourner la broche » (
La Fontaine,
Fables, VIII, 24, éd. H. Regnier, t. 2, p. 334). De
tourne, forme verbale de
tourner* et de
broche*. L'usage de l'ustensile de cuisine se serait répandu au
xvies. après la Foire de Francfort, événement que rapporte Henri Estienne dans un texte en lat. de 1574 (
Éloge de la foire de Francfort, Franco-fordieuse emporium, v.
Havard);
cf. ant.
tournerot (1558, v.
Gay).