TORS, TORSE ouTORTE, adj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. A. Adj. 
1. 1240-80 « qui est tordu » 
la torse (voie) (B. 
de Condé, 
Dits et Contes, 208, 113 ds T.-L., 
s.v. tordre); 
ca 1274 
baston tors (
Grandes Chroniques de France, éd. J. Viard, t. 3, p. 242); 1436 
soye torse (
Exéc. test. de Jehenne de Velle, A. Tournai ds 
Gdf. Compl.); 
2. 1559 
tors boys « pièce de bois dont les fibres sont en spirale » (
Journal du Sieur de Gouberville, 25, 7 ds 
Poppe, p. 64); 
3. 1671 archit. 
colonne torse (
Pomey); 
4. 1694 
sucre tors (
Ac.); 
5. 1778 bot. (
Lamarck Flore fr. t. 1, p. 188). 
B. Subst. masc. 
1. [2
emoit. 
xiies. [ms. moit. 
xives.] 
tors plur. « torsades » ([
Conte de] 
Floire et Blancheflor, éd. M. M. Pelau, 41)] 
2. a) 1723 
tors sans filé « soie ouvrée qui entre quelquefois dans la chaîne des étoffes » (
Savary); 
b) 1845 « gros cordon de soie employé en tapisserie » (
Besch.); 
3. 1754 « action de tordre les fils; degré de torsion qu'on fait prendre aux pièces de cordage » (
Encyclop. t. 4, p. 225b); 1876 
tors droit, tors gauche (
Lar. 19e).     Anc. part. passé adj. et subst. de 
tordre*; conjointement existe la forme 
tort, torte (issue du part. passé lat. class. 
tortus), 1119, 
Philippe de Thaon, 
Comput, éd. E. Mall, 2660.