TORDEUR, -EUSE, subst.
Étymol. et Hist. A. 1. xives.
tordeur « ouvrier qui tord la laine, le fil » (doc. ds
Coutumes Lille, éd. Brun-Lavainne, p. 152); 1680
tordeuse (
Rich.);
2. 1872 (
Littré:
Tordeuse, machine qui sert à tordre ensemble les fils de fer).
B. 1803 (
Boiste:
Tordeuse, phalènes dont les chenilles tordent les feuilles). Dér. de
tordre*; suff.
-eur2*,
-euse.
Cf. dès 1333
tordeur « fabricant d'huile » (
Monum. pour servir à l'hist. des prov. de Namur, Hain. et Luxemb., III, 322, Chron. belg. ds
Gdf.:
torderes), encore usité à Dunkerque, en 1467
tordeux « ouvrier qui tord la laine » (doc. ds
Fagniez t. 2, p. 268, n
o148) et déb.
xvies.
torderesse « celle qui tord les fils » (G.
de Digulleville,
Trois pelerin., f
o90b, impr. Instit. ds
Gdf.).