TOQUE, subst. fém.
Étymol. et Hist. I. 1. a) 1454
tocque « sorte de coiffure sans bords ou à très petits bords » (M.
d'Escouchy,
Chron., éd. G. Du Fresne de Beaucourt, t. 2, p. 121); 1455-57 (B.
de La Broquière,
Voyage d'Outremer, éd. Ch. Schefer, p. 60);
b) 1690 désigne une coiffure propre à certaines professions (
Fur.);
2. 1680 « linge de chanvre ou de gros lin qui couvre les épaules des religieuses du Saint-Sacrement » (
Rich.);
3. 1694 bot. p. anal. de forme (
Tournefort Bot. t. 1, p. 150).
II. 1819 zool. (
Nouv. dict. d'hist. nat. ds
Quem. DDL t. 22). I empr. à l'esp.
toca, qui désigne une coiffure d'étoffe dep. le
xies. (doc. aragonais), d'orig. incertaine, peut-être orientale (v.
Cor.-
Pasc.). Au sens 2, le mot s'est peut-être croisé avec
toque « étoffe de soie », att. aux
xvieet
xviies. (ds
Gay), empr. à l'ital.
tocca «
id. », issu du longobard *
tôh « étoffe ». Voir
FEW t. 21, 1, p. 531 et t. 17, p. 342b. II est d'orig. inc. (
cf. FEW t. 21, p. 218a).