TONNELAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1730 « ce qui concerne la tonnellerie » (
Savary Suppl., p. 1252:
Tonnelage. On appelle ainsi à Amsterdam tout ce qui concerne le métier de tonnelier. Les marchandises de
tonnelage sont les marchandises liquides qui s'entonnent dans des pipes, bariques, et autres telles futailles [...]. La plupart des gros marchands ont des Tonneliers à eux, qui ont soin non seulement de tout ce qui regarde leur métier: mais aussi de faire charger ou décharger les marchandises sujettes au
tonnelage [...] d'en avoir tout le soin necessaire jusqu'à ce qu'elles soient renduës à bord et mises en case ou en magasin). Dér. de
tonnel, anc. forme de
tonneau*; suff.
-age*; a signifié également « droit qui se payait au seigneur pour la mise en tonneaux du vin » (1334-1413, v.
Gdf.) et au
xviiies., dans la région de la Loire « droit levé sur les tonneaux » (
Mantellier,
Gloss. des doc. de l'Histoire de la Communauté des marchands fréquentant la rivière de Loire, v.
FEW t. 13, 2, p. 416b).