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TOMBÉE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. 1230 tumée « chute » (Gaidon, éd. F. Guessard et S. Luce, 9205: Gaydes fist la tumée); 1477 tumbée (Arch. [nat.] JJ 179, pièce 84 ds Du Cange, s.v. tombare et ds Gdf.: du dit coup et tumbee); 2. a) 1782 tombée du jour (Mercier, Tableau de Paris, t. 4, p. 160); 1810 tombée de la nuit (Molard, Mauv. lang. corr., p. 265); 1843 tombée du soir (Hugo, Burgr., préf., p. 3); b) 1869 « traînée de lumière » (Goncourt, MmeGervaisais, p. 110: sous la tombée d'aplomb du soleil); 3. 1844 « manière dont quelque chose tend vers le bas » (Balzac, loc. cit.); 1863 (Goncourt, Journal, p. 327: tombées de plis [de vêtements]); 4. 1889 « arrivée soudaine de quelqu'un » (Id., ibid., p. 1029). B. 1. 1768 « petite quantité que l'on ajoute sur le plateau d'une balance en équilibre pour la faire pencher » (Desgrouais, Gasconismes corrigés, p. 479: Tombade ou Tombée, pour Trait); 2. ca 1785 mines « masse de houille abattue » (d'apr. E. Brossard, Ét. hist. sur les mines de houille dans le département de la Loire, St Étienne, 1887, p. 87); 3. 1831 « quantité de choses tombées » (Balzac, Peau chagr., p. 22: une tombée de neige); 4. 1964 impr. « chute, déchet récupérable des feuilles massicotées » (Rob.). Part. passé fém. subst. de tomber*.