TIÉDEUR, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Fin
xiies.
li teuors « manque d'ardeur, de ferveur » (
Sermons St Grégoire sur Ézéchiel, éd. K. Hofmann, p. 15), en a. fr. seulement, v. ex. ds T.-L. et
Gdf.; 1675 [éd.]
la tiédeur des vieilles gens (
La Rochefoucauld,
Réflexions ou sentences et maximes morales, CCCXLI ds
Œuvres, éd. M. D. L. Gilbert, t. 1, p. 164); en partic. av. 1704 au plur. « actes de tiédeur » (
Bourdal.,
Pensées, t. II, p. 449 ds
Littré);
2. 1538
tiedeur « état de ce qui est tiède, chaleur modérée » (
Est.). Dér. de
tiède*; suff.
-eur1*.