TINE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1200 « récipient pour transporter la vendange, l'eau, le lait... » (
Escoufle, 685 ds T.-L.);
2. 1537-38 « baquet en bois employé dans la fabrication de la poudre et du salpêtre » (
Comptes de Charles Lithier, receveur, Arch. mun. Nevers, CC 108 ds
Gdf.);
3. 1582 « sorte de tonne ouverte par un de ses fonds qui sert à contenir le minerai ou les eaux qu'on élève au-dessus d'un puits de mine » (
Louvrex,
Ed. et réglem. pour le pays de Liège, II, 204, éd. 1750 ds
Gdf.);
4. 1835 « foule de monde » (
Raspail,
Réforme pénitentiaire ds
Le Réformateur, 20 sept., p. 2). Du lat.
tina « sorte de carafe à long col avec couvercle ».