TIMAR, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1542
tymar (A.
Geuffroy,
Estat de la court du grant Turc, Paris, b i v
ods
R. Ling. rom. t. 35, p. 218: deux manieres de soulde ou gaiges: lune sappelle Olopha [...] l'autre sappelle
Tymar); 1575
timare (
Thevet,
Cosmographie univ., V, IV, f
o127 v
o); 1579
timar (
Lettre de M. de Germigny à Henri III, 24 déc. ds
Négociations de la France dans le Levant, éd. E. Charrière, t. 3, p. 849). Empr. au turc
tιmar « fief militaire », qui serait, selon
du Cange Graec., col. 1578, empr. au gr. médiév. τ
ι
μ
α
́
ρ
ι
ο
ν « honoraires, salaire; cadeau », en partic., d'apr. une citat. de
Damascenus Studita: « place forte attribuée à un soldat en guise de récompense pour son courage et ses hauts faits ». Τ
ι
μ
α
́
ρ
ι
ο
ν est dér. du gr. class. τ
ι
μ
η
́ « valeur, prix; estime; honneur, considération; récompense » (
cf. également
du Cange;
Mén. 1694 et 1750;
DEI).