Tierçage, subst. masc.attest. a) α) 1438 dr tierczage (Arch. de Bretagne, t. 7, p. 182 ds Fonds Barbier: la ferme des tierczages de nostre isle de Queberan),
β) av. 1505 dr. tierceaige « tiers des biens d'un défunt, qui revenait au curé de la paroisse » (P. Le Baud, Hist. de Bret., chap. XXXI ds Gdf. Compl.), 1532 tierceage (A. Bouchard, Chron. de Bretagne, fo87c, ibid.), b) 1609 agric. tierçage « troisième labour » (Victor, s.v. terciazon), c) 1907 technol. (Nouv. Lar. ill. Suppl.), d) 1964 carr. (Lar. encyclop.); de tiercer, suff. -age*. Au sens a β
cf. le lat. médiév. tertiagium (1309 ds Du Cange, s.v. mortuagium; ca 1346, ibid., s.v. tertiagium [d'apr. Du Cange, il s'agit du tiers des biens meubles du défunt]).