TIERCELET, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1265 fauconn.
tercelez (
Brunet Latin,
Trésor, éd. F. J. Carmody, II, 106, p. 290: comme le
tercelez); fin
xiiies.
tercelés (
Frédéric,
De arte venandi cum avibus, éd. G. Holmér, 51, 43, p. 142);
ca 1393
tiercelet (
Ménagier, éd. G. E. Brereton et J. M. Ferrier, III, II, p. 166);
2. 1546 fig. (
Rabelais,
Tiers livre, éd. M. A. Screech, chap. 9, p. 78: je seroys plus que
tiercelet de Job). Dimin., dér. au moyen du suff.
-et*, de l'a. fr.
terçuel « mâle de certains oiseaux de proie » (
xiiies.
terciax, terceus, tierciel,
Chr. de Troyes,
Erec et Enide, éd. W. Foerster, 354 [var.];
xiiies.
terçuel,
De Gombert et des II clers ds A. de Montaiglon et G. Raynaud,
Rec. de fabliaux, t. 1, p. 238), issu d'un b. lat. *
tertiolus même sens (
cf. lat. médiév.
tertiolus xiiies.,
Frédéric,
op. cit., p. 318), dér. de
tertius « tiers », le mâle de l'épervier et du faucon étant d'un tiers environ plus petit que la femelle (
cf. FEW t. 13, 1, p. 265-266).