TIC, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1611
ticq « mouvement convulsif du cheval » (
Cotgr.);
2. 1668 « chez l'homme, mouvement involontaire d'allure convulsive » (
Scarron,
Virgile travesti, VII, éd. V. Fournel, p. 266a);
3. 1736 « habitude bizarre, plus ou moins ridicule » (
Marivaux,
Le Télémaque travesti, éd. Fr. Deloffre, p. 136: Je remarquai que ces trois vieillards avoient chacun un
Tic: celui-là parloit tout seul [...]; celui-ci se rongeoit les ongles en secoüant la tête); 1738 p. ext. « sorte d'obsession, de manie d'ordre intellectuel, culturel » (A.
Piron,
La Métromanie, I, 2 ds
Œuvres, éd. J. Troubat, p. 126: Ici, l'amour des vers est un
tic de famille). De la syll. onomat.
tikk- exprimant un mouvement brusque (v.
FEW t. 13, 1, p. 326a et p. 327a).