TIAN, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1940 « plat provençal cuit dans un récipient de terre cuite » (L.
Daudet,
Qd vivait mon père, p. 105); 1948 « récipient de terre cuite (écuelle, plat) » ici, en partic. « écuelle dans laquelle on lave la vaisselle » (
Cendrars,
Bourlinguer, p. 283: [elle] entassait la vaisselle dans un
tian, et versait de l'eau bouillante, lavait). Du gr. τ
η
́
γ
α
ν
ο
ν, forme ionienne de τ
α
́
γ
η
ν
ο
ν « poêle à cuire », par l'intermédiaire de l'a. prov.
tian « écuelle sans oreille », à Marseille 1391 (
An. Soc. Et. Prov., 4, 107 ds
Levy (E.)
Prov.);
cf. le prov. mod.
tian, tiam ds
Mistral; de là aussi le fr.
tion « caillou ou fer plat qui sert à tirer les crasses et les cendres du creuset ».