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TIÈDE, adj.
Étymol. et Hist. 1. a) 1174-75 adj. eve tieve « qui est entre le chaud et le froid » (Guernes de Pont-Ste-Maxence, St Thomas, 3577 ds T.-L., s.v. teve); 1380 tiede (Roques t. 2, p. 411, no12296); b) 1830 fig. « qui procure une sensation ou une impression de douceur agréable » (Lamart., Harm., p. 487); 2. a) fin xiies. adj. « qui manque de ferveur » les teues cuers (Sermons St Grégoire sur Ézéchiel, éd. K. Hofmann, p. 37); 1559 tiede (Amyot, Lyc., 28 ds Littré); 1656 subst. « id. » (Corneille, L'Imitation de Jésus-Christ, I, XXV, 2588 ds Œuvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 8, p. 170); b) 1674 « (en parlant d'une manière d'agir, de penser) qui manque d'ardeur, de ferveur » ma joie ... ne peut être tiède (Sévigné, Corresp., éd. R. Duchêne, t. 1, p. 693). Du lat. d'époque impériale tepidus « tiède » au propre et au fig. dér. du lat. class. tepere « être tiède ». L'a. fr. tieve, teve (supra) s'explique par la réduction par apocope, répandue dans l'Est de la France du proparoxyton lat. (v. FEW t. 13, 1, p. 234a et Horning ds Z. rom. Philol. t. 5, p. 501).