THRÈNE, subst. masc.
Étymol. et Hist. xives. (
Bible, ms. Bibliothèque de l'Arsenal, 2, 059, f
o153 v
ods
Trénel, p. 132: Si com dist Jeremies en
trenes); 1503 (
Jean Lemaire de Belges,
Plainte du désiré ds
Œuvres, éd. J. Stecher, t. 3, p. 173: les
Threnes Hieremie), rare av. le
xixes. Empr. au b. lat.
threnus « chant funèbre, complainte » (
ives., v.
Blaise Lat. chrét., avec réf. aux
Lamentations de Jérémie), transcrivant le gr. θ
ρ
η
̃
ν
ο
ς de même sens;
cf. au
xiiies.
treny (
Bible, Bibliothèque Mazarine, 35, f
o156 v
ods
Trénel,
loc. cit.).