THOMAS, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1830
passer la jambe à Thomas « vider le pot de chambre » (d'apr.
Esn.);
2. 1836 « pot de chambre » (
Vidocq,
Voleurs, t. 2, p. 167);
3. 1859 « baquet de salubrité des locaux militaires » (
Larch.). Peut-être empl. du prénom
Thomas en raison de sa banalité. L'hyp. selon laquelle il s'agirait d'un jeu de mots sur les paroles de l'hymne pascal
O filii et filiae (
Vide Thoma, vide latus « regarde Thomas, regarde mon côté » aurait été lu
videz Thomas, vidé l'as-tu) déjà mentionnée − et rejetée − par
Michel 1856 (en 1850 d'apr.
Esn.) reste fragile. Il est possible que la chanson que les collégiens chantaient encore vers 1950, évoquée par R. Arveiller ds
Fr. mod. t. 18, 1950, p. 238, ait été créée après coup.