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TENUE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1150 vavaseur de grant tenue « seigneur qui tient en fief un domaine important » d'où « qui est puissant » (Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 3781); b) ca 1160 « domaine, possession » (Benoît de Ste-Maure, Troie, 1165 ds T.-L.); c) 1291 par tenue indique le mode de concession des biens (Ratif. de la Comtesse de Blois, Arch. Loiret, Ste-Croix, Nouan-sur-Loire, A4 ds Gdf.); 2. a) mil. xves. sans plus y faire de tenue « sans demeurer ici plus longtemps » (Act. des Apost., vol. II, fo149c, éd. 1537, ibid.); b) xves. [ms.] « fermeté, persévérance, constance (à propos d'une personne) » (Consolat. de Boece, Ars. 2670, fo5 vods Gdf. Compl.: Il n'a ne force ne tenue); c) 1580 n'avoir guieres de tenue « ne pas durer longtemps » (Montaigne, Essais, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 164); d) 1580 (B. Palissy, Discours admirable, p. 338: le sel est la tenue et mastic génératif et conservatif de toutes choses); e) 1636 d'une tenue « sans solution de continuité » (Monet); f) 1678 mar. « prise de l'ancre sur le fond » (Guillet de Saint George); g) 1680 mus. « action de prolonger une note » (Rich.); h) 1872 « fermeté du cours d'une valeur boursière » (Journ. offic. 18 mars, p. 1231, 1recol. ds Littré Suppl.); i) 1885 « aptitude du cheval à soutenir son effort sur la distance » (Sport, 4 mars ds Petiot); j) 1888 tenue au feu (d'un matériau) (Ser, Phys. industr., p. 56); 3. a) 1580 « prestance, contenance, manière d'être (d'une personne) » (Montaigne, op. cit., p. 449); b) 1823 (Las Cases, Mémor. Ste-Hélène, t. 1, p. 38: douce dans ses manières, d'une grâce et d'une tenue parfaites); c) 1842 de la tenue apostrophe à une pers. (Balzac, Début vie, p. 449); d) 1866 (Veuillot, Odeurs de Paris, p. 36: un journal qui a ce qu'on appelle de la tenue); 4. av. 1614 « manière dont le cavalier se tient à cheval » (Brantôme, Rodomont. espaign., Œuvr. VII, 72, Soc. Hist. de Fr. ds Gdf. Compl.); 5. a) 1623 « période à laquelle se tient une assemblée, action de tenir une assemblée » (N. Pasquier, Lett., IV, 3 ds Gdf. Compl.: les tenues des estats); b) 1867 chez les Francs-Maçons « réunion de la loge » (Delvau); 6. a) 1797 « manière d'être vêtu, pour un soldat » (Voy. La Pérouse, t. 1, p. 56); b) 1797 (Sénac de Meilhan, Émigré, p. 1867: le commandeur était dans sa grande tenue); c) 1828-29 en petite tenue de dragon « en chemise » (Vidocq, Mém., t. 3, p. 335); 7. 1817 (Maine de Biran, Journal, p. 47: la tenue simple et propre de sa maison); 8. 1835 comptab. tenue de livres (Ac.); 9. a) 1904 tenue au vent (Marchis, Nav. aér., p. 532); b) 1908 tenue de route (L'Auto, 7 juill. ds Petiot); 10. 1943 être de la même tenue « être du même quartier » (Rougé, Folkl. Touraine). Part. passé au fém. de tenir*.