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TENABLE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1160-74 à propos d'une ville, d'un pays « que l'on peut défendre contre l'ennemi » (Wace, Rou, éd. A.-J. Holden, I, 534: la cité mout deffensable, bien enforchie et bien tenable); 2. 1631 p. ext. à propos d'un endroit, en constr. nég. « où l'on ne peut demeurer (en vertu de conditions difficiles) » (N. Peiresc, Lettres, éd. Ph. Tamizey de Larroque, t. 2, p. 176: Il se faudra enfin resoudre de gaigner la clef des champs, la place n'estant plus guieres tenable pour ceux qui ne sont pas assez robustes pour résister à des grands maulx [en période d'épidémie]). Dér. de tenir*; suff. -able*. En a. et m. fr. tenable a été d'usage fréq., dans différentes accept. liées à celles de tenir: comme subst. au sens de « celui qui tient un bien (dans certaines conditions), vassal » et comme adj. aux sens de « fiable (d'une parole) », « durable, constant (d'un sentiment, d'une personne) », « que l'on peut tenir ou retenir (d'un objet) », « qui résiste (d'une couleur) », v. Gdf. et T.-L.