TEMPE2, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1281
temple fém. « instrument pour tenir l'étoffe sur le métier » (ds
Fagniez t. 1, p. 293), rare av. 1752 (
Trév.), 1765 (
Encyclop. t. 16, p. 88 a);
2. 1812
tempe bouch. (
Mozin-
Biber). Empr. au lat.
templum terme de charpent. « traverse, solive placée sur les chevrons » (Vitruve, 4, 2; 4, 7; Lucrèce, 2, 28;
cf. viiies. Paul Diacre [Festus] 501, 1; « tignum quod in aedificio transversum ponitur »). D'apr.
Ern.-
Meillet, ce sens peut être issu, p. anal., soit des lignes transversales tracées par l'augure dans le
templum, soit de la figure que constituent les poutres entrecroisées qui déterminent une sorte de
templum, v.
temple.