TARER, verbe trans.
Étymol. et Hist. A. 1. 1623 fig. « flétrir, marquer d'une tare morale » (G.
Naudé,
Instruction à la France sur la vérité de l'histoire des frères de la Roze-Croix, chap. X,1, p. 107: que la France [...] ne soit point
taree); 1798 (
Ac.:
tarer la réputation de quelqu'un);
2. 1798 « altérer, avarier, gâter » (
ibid.: l'humidité
a taré ces fruits); 1798 pronom. (
ibid.: cette poire commence à
se tarer); 1960 pronom. (H.
Aublet,
L'Équitation, p. 98 ds
Rob. Suppl. 1970: [le cheval]
se tare).
B. [1723 « peser (un emballage, un récipient) » (
Savary d'apr.
FEW t. 19, p. 183a)] 1752 (
Trév. Suppl.). Dér. de
tare*; dés.
-er.