TARENTELLE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1807 (
Staël, 
Corinne, t. 1, p. 261: Lord Nelvil [...] vit le prince d'Amalfi [...] qui priait Corinne de danser avec lui la 
tarantelle [it. ds le texte], une danse de Naples); 1829 
tarentelle (
Hugo, 
Orient., p. 208).     Empr. à l'ital.
tarantella, n. d'une danse et de la musique accompagnant cette danse, att. dep. 1688 (P. 
Minucci ds 
Prati), d'abord « tarentule » (1623, 
Soldati ds 
Tomm.-
Bell., mais prob. plus anc.: 
cf. fr. 
tarentelle « tarentule » en 1553 ds J. 
Martin, trad. de l'
Architecture de L. B. Alberti, ouvrage écrit en lat. par un aut. ital., cité ds 
Hug.), altér. de 
tarantola (
tarentule*); la confusion des deux mots s'expliquerait par le fait que la musique était considérée comme bénéfique pour les malades mordus par une tarentule (
cf. 1523, 
Castiglione cité ds 
Prati); A. 
Paré, 
loc. cit., 
s.v. tarente; 1787, 
Compan, 
s.v. Tarentule (danse de la). Voir 
FEW t. 13, 1, p. 121a.