TAF, subst. masc.
Étymol. et Hist. I. 1821 « peur » (
Ansiaume, 
Arg. bagne Brest, f
o15 r
o,448: 
Taf. Crainte [...] cette Fois j'ai eu le 
taf); 1828-29 (
Vidocq, 
Mém., t. 1, p. 383: le 
taf). 
II. 1900 « part de butin » (
Nouguier, 
op. cit., p. 22: 
avoir son taf, 
son fade: avoir sa part; 
Id., 
ibid., p. 278: 
Taf s. m. part de butin).     I mot d'orig. prob. onomat., 
taf évoquant le bruit des fesses qui s'entrechoquent sous l'effet de la peur. 
Cf. 1605 
La Response faite à maistre Guillaume in 
Le Soldat fr., ensemble M. Guillaume, p. 195 ds 
Quem. DDL t. 19: s'il ferait point 
tif et taf; 1640 
Oudin Ital.-Fr., s.v. lape: le cul luy fait 
tif taf, il a peur; 1642 
Oudin Fr.-Ital., s.v. fesse: les Fesses luy font 
taf taf (v. 
Esn. et 
FEW t. 13, p. 31). II orig. inc. (
FEW t. 23, p. 127b).