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SŒUR, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1100 sorur (Roland, éd. J. Bédier, 1720); id. soer (ibid., 294); spéc. mythol. a) 1550 les neufs sœurs « les muses » (Ronsard, Odes, I, 10, v. 13, éd. P. Laumonier, t. 1, p. 122); 1552 les doctes sœurs « id. » (Du Bellay, Œuvres, éd. H. Chamard, t. 4, p. 185); b) 1561 les trois fatales sœurs « les Parques » (J. Grevin, L'Olimpe, I, éd. L. Pinvert, p. 279); 2. a) 1100 « nom qu'on donne à une personne pour laquelle on a de la tendresse » (Roland, éd. cit., 3713); b) 1533 « nom donné à des chrétiennes par les autres membres de la chrétienté » sœurs en nostre seigneur Jesus (Farel, Maniere et fasson, p. 61 ds Richard, p. 16); c) 1671 « femme qui a une communauté de situation avec une autre » sœurs d'infortune (Molière, Psyché, I, 1); d) 1694 « nom donné aux reines par les rois quand ils leur écrivaient » (Ac.); 3. a) ca 1225 « nonne, religieuse » suer Eülaile (Gautier de Coinci, Miracles de Notre Dame, I Mir 29, éd. V. F. Koenig, t. 2, p. 273, 16); 1680 sœurs de la croix (Rich. t. 2); b) id. « nom donné aux femmes qui vivent ensemble sans être religieuse » sœur de la Charité (ibid.); 4. ca 1225 en parlant de deux choses qui ont de nombreux points communs » (Huon de Bordeaux, éd. P. Ruelle, 7610). Du lat. soror « sœur ». L'a. fr. avait les formes suer, cas suj., et seror, avec différentes var., cas régime issu de l'acc. sororem, très tôt le cas suj. devint le plus usuel à cause de son utilisation fréq. au vocatif.